
“En fait, on a beaucoup exagéré”, a affirmé M. Jeppie. “Il y a eu des dégâts et certains objets ont été détruits ou volés, mais beaucoup moins que ce qu’on a dit dans un premier temps.”
Selon lui, les conservateurs et archivistes avaient commencé à déplacer les documents vers Bamako durant les premiers mois de l’insurrection islamiste dans le nord du Mali.
“Ils ont été transférés vers la capitale et certains sont cachés dans la ville”, a-t-il affirmé.
Ces manuscrits représentent un véritable trésor culturel, remontant à l’époque où la cité mythique a été la capitale intellectuelle et spirituelle de l’Islam en Afrique aux XVe et XVIe siècles, accueillant jusqu’à 25.000 étudiants.
Certains sont encore plus anciens, datés du XIIe siècle et même de l’ère préislamique.
Essentiellement rédigés en peul et en arabe, ils traitent d’astronomie, de musique, de botanique, de pharmacie, de droit, d’histoire ou encore de politique. Les supports en sont variés: parchemin, papier d’Orient, peaux de moutons et même… omoplates de chameau.
(source: AFP)




