Le chef du gouvernement provisoire, Hamadi Jebali, annoncera, ce samedi à 14h, au Palais Dhiafa, à Carthage, les résultats des concertations avec les partis politiques.
Selon les dernières nouvelles, on apprend que:
- Samir Dilou serait candidat pour remplacer Rafik Abdessalem au poste de ministre des Affaires étrangères
- Fethi Touzri, démissionnaire du Parti républicain serait secrétaire d’Etat à la Jeunesse,
- Mohamed Goumani, démissionnaire de l’alliance démocratique, serait ministre de l’Education.
- Najib Hosni serait ministre des Droits de l'Homme et de la Justice transitionnelle en remplacement de Samir Dilou
- Moez Kammoun serait ministre de l'Environnement et secrétaire d'Etat chargé des Technologies de l'information et de la communication (bizarre non !)
- Abderraouf Ayadi, président du parti Wafa, serait ministre de la Justice
- Aucun changement au niveau du ministère de l’Intérieur. Ennahdha refuse le limogeage d’Ali Laaraydh, très critiqué face à la multiplication des violences politiques et sociales et la montée de la mouvance salafiste.
Tarak Kahlaoui, membre de la coordination de la Troïka issu du CPR a indiqué, ce matin, sur les ondes de Shems Fm, que "certains désaccords persistent concernant quelques ministères“, soulignant au passage qu'“aucun accord définitif n'a été trouvé malgré l'avancement des négociations".
Mais selon certaines sources, Jebali n’annoncera pas, aujourd’hui, la composition de son gouvernement bis.
Cependant, ce remaniement ministériel, tant de fois annoncé mais tant de fois reporté, n’a plus de suspense, étant donné qu’on sait déjà que les ministères de souveraineté (Intérieur, Affaires étrangères, Défense) resteront dans le giron d’Ennahdha. Dans ce cas, pourquoi opérer un remaniement ministériel qui n’apporte pas de changement?