Tunisie : Pas de privilèges diplomatiques pour le consul général en France, Karim Azouz!

karim-azouz-tunisie-diplomatie-azouzKarim Azouz, à l’origine courtier en assurance et chef du bureau d’Ennahdha France Nord, nommé, il y a quelques mois, consul général pour bons et loyaux services, ne bénéficie pas à ce jour des privilèges des diplomates étrangers en France. En effet, nul n’est diplomate chez soi.

Dans le cas d’espèce, Karim Azzouz qui veut "le beurre et l’argent du beurre" puisqu’il n’a pas voulu sacrifier sa nationalité française pour avoir l’honneur de représenter la Tunisie sur le territoire français ne pourra pas profiter de son statut de diplomate. Ce qui revient à dire que les privilèges accordés par la France aux diplomates étrangers ne le toucheront pas et ne seront pas respectés.

En fait, dès qu’un diplomate est nommé en France, on lui accorde tous les privilèges et immunités attachés à la fonction consulaire, sauf qu’on ne peut les accorder à un Français.

Rappelons que le statut international des consulats et des consuls fixé par la convention de Vienne de 1963 sur les relations internationales stipule que l'ouverture d'un poste consulaire, est toujours liée au consentement de l'État accréditaire.

Précisons également que Karim Azzouz n’a pas exercé d’activités diplomatiques auparavant sauf celles de faire la propagande pour son parti. Pire au lieu de valoriser l’image de ses compatriotes, il a déclaré sur la chaîne France 24 que les femmes qui craignaient l’article 28 de la constitution sur "la complémentarité entre femmes et hommes" étaient faites par «des femmes de la bourgeoisie ». Ceci avait suscité un tollé à l’époque (octobre 2012) car on ne pouvait comprendre qu’après avoir voulu diviser la Tunisie entre musulmans et mécréants,  citadins et ruraux, on veuille également diviser les femmes entre "bourgeoises et les autres".

Pour revenir aux nominations aux postes diplomatiques, il parait que d’autres surprises nous attendent et que loin de prendre en compte les carrières diplomatiques et des compétences pour représenter au mieux la Tunisie à l’international, c’est l’appartenance et l’allégeance au parti Ennahdha qui prévalent.

Bénie soit la « Révolution » !

A.B.A

Lire aussi:

Politique-Tunisie-UE : Le président du Conseil de l’Europe attendu mardi prochain à Tunis
François Gouyette confirme l’engagement de la France à soutenir la Tunisie
Film anti-islam: Al-Qaïda menace les diplomates américains