Les enseignants entament une grève générale de deux jours à partir de ce mardi 22 janvier 2013, après l’échec des négociations avec le ministère de l’éducation.
Les véritables revendications sont :
– Réduction des heures de travail des enseignants
– Doublement de la prime pour les fournitures de rentrée scolaire
– Abaissement de l'âge de la retraite de 5 ans avec bonification
– Intégration des contractuels
– Prime de pénibilité de travail et d'avancement
Dans un communiqué publié dimanche, le ministre de l’Education a exprimé ses regrets de n'être pas parvenu à un accord permettant d'annuler la grève. Il a souligné que le fait de répondre favorablement à toutes les revendications du syndicat pourrait engendrer un coût de l'ordre de 241 millions de dinars soit l'équivalent de 1% du budget de l'Etat.
Le coût des accords conclus par l’Etat en faveur des professionnels du secteur de l’éducation s’élève, selon le ministre, à 65 millions de dinars.
Dans un communiqué publié sur la page officielle de l’Union Générale des Travailleurs Tunisiens (UGTT), la grève des enseignants serait réussie. A 98 % à Sidi Bouzid et à 100 % à Menzel Bouzaiane, par exemple.
Le syndicat général de l’enseignement secondaire annonce l'organisation d'une conférence de presse, pour communiquer les taux de participation à la grève des professeurs de l'enseignement secondaire, ce mardi à 13h, à la salle Ahmed Tlili au siège de l'UGTT.
Un mouvement de protestation est prévu mercredi devant le siège du ministère de l'Education.
De son côté, le mouvement Ennahdha appelle à boycotter la grève des enseignants.
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