La Chambre régionale des taxis de la capitale, a observé un sit-in, mardi, devant la Municipalité de Tunis, réclamant l'annulation de la décision d'augmenter, de 10 dinars par an, le tarif de stationnement et d'arrêt. Le vice-président de la chambre Ben Issa Hajaji a indiqué à la TAP que "le Maire de Tunis a décidé, en janvier d'augmenter ce tarif sans se concerter avec la profession", estimant que cette décision "n'a aucun caractère légal".
Le responsable a précisé que l'augmentation est répartie en 5 dinars au titre du contrôle des agents de police municipale et 5 dinars en tant que taxe de circulation. Cette décision, a-t-il noté, est en contradiction avec l'arrêté n° 1692 de 2000 qui fixe le tarif d'arrêt et de stationnement pour les voitures de taxi à 53 dinars par an, soit 150 millimes par jour. Les taximen réclament, par la même occasion, l'aménagement de stations bien équipées et dotées d'agents de paiement, appelant à ce que les opérations de paiement des taxes d'arrêt et de stationnement "soient instantanées et sur place". M. Hajaji a fait savoir qu'un huissier notaire a été chargé par la Chambre, depuis jeudi dernier, d'inspecter les stations réservées aux taxis.
Selon le procès verbal de constat, dont une copie a été transmise à la TAP, ces stations sont occupées par des voitures ordinaires. Pour le président de la chambre régionale des taxis de Tunis Fawzi Habouchi, les négociations qui ont eu lieu mardi, entre une délégation de la chambre et le secrétaire général de la municipalité de Tunis "n'ont pas abouti". La chambre, a-t-il ajouté, "a chargé un avocat de déposer une plainte auprès du Tribunal administratif, et ce en l'absence de solution à l'amiable". Un deuxième sit-in est prévu aujourd'hui devant l'Assemblée nationale constituante" a-t-il encore dit.
DI/TAP