Un groupe de citoyens de Ben Guerdane ont observé, jeudi, un rassemblement devant l'ANC (Assemblée nationale constituante) pour protester contre ce qu'ils qualifient d'atteinte à leur dignité et de dénigrement, en réaction aux déclarations du chef du gouvernement provisoire, Hamadi Jebali, lors de la réunion tripartite, le 12 janvier 2013, à Guadames (Tunisie, Algérie, Libye), dans lesquelles Jebali aurait, selon eux, affirmé que les incidents de Ben Guerdane étaient provoqués par "des résidus de l'ancien régime".
Les contestataires réclament des excuses aux citoyens de Ben Guerdane de la part du chef du gouvernement pour ses propos et l'ouverture immédiate du poste frontalier qui représente leur principale source de vie, déclarent des sit-inneurs à l'agence TAP.
Ils protestent, également, contre les multiples agressions commises par certains Libyens à l'encontre des commerçants de la région et exigent la sécurisation des échanges avec la Libye.
Une délégation de Ben Guerdane devra rencontrer, jeudi après- midi, le chef du gouvernement, ainsi qu'un certain nombre de ministres, suite au mouvement de protestation enregistré dans cette ville durant une semaine ayant généré de violents affrontements avec les forces de l'ordre. Lesquels affrontements ont pris fin après un déploiement de l'armée pour assurer la sécurité.
Les incidents à Ben Guerdane se sont déclenchés le 5 janvier 2013 en protestation contre la fermeture du poste frontalier qui constitue le principal point de passage des personnes et des marchandises, entre la Tunisie et la Libye.
DI/TAP