Il y a deux jours, à Regueb, le drapeau national a été remplacé par l’étendard des salafistes. Ce n’est pas étonnant dans ce cas que 8 partis (le Parti du Peuple, l'Alliance démocratique, le Parti des Tunisiens Travailleurs Libres (ﺣﺰب اﻟﻜﺎدﺣﯿﻦ), le Congrès Pour la République, le Front populaire, El Massar, Al Joumhouri et le parti Ethawabet) aient décidé mercredi 16 janvier de porter plainte auprès du procureur de la République de Sidi Bouzid contre le délégué de Regueb, pour ne pas être intervenu alors que le drapeau national habituellement hissé sur la principale place de la ville a été remplacé le 9 janvier par la bannière d'Al Qaïda et de Hizb ut-Tahrir.
Il y a deux jours sur la chaine qatari Al Jazeera, l’un des leaders des terroristes au Mali, Sanda Abou Oumama, exprimait clairement ses remerciements au peuple tunisien, comme si nous, Tunisiens, connus pour être un peuple épris de paix, tolérant et ouvert, pouvions soutenir des terroristes de son acabit.
La Tunisie est-elle devenue le berceau des mouvements djihadistes de par le monde ? Des jeunes endoctrinés et envoyés en Syrie, d’autres encouragés au Djihad et au sacrifice sans oublier les caches d’armes que l’on découvre à chaque fois dans plusieurs régions du pays.
A ce train là, nous ne sommes pas loin de devenir réellement un « Tunistan »…
A.B.A
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