L’Algérie n’engagera aucune négociation, n’acceptera aucun "chantage" et ne marquera aucun "répit" dans sa lutte contre le terrorisme, a affirmé jeudi Mohammed Saïd, ministre de la Communication, invité au JT de 19h00 (18h00 GMT) de Canal Algérie, rapporte l'agence APS.
M. Mohamed Saïd a révélé que l’attaque terroriste contre le site gazier de Tiguentourine (In Amenas, Illizi) est l’oeuvre d’une "multinationale" terroriste qui vise à "impliquer" l’Algérie dans le conflit malien, "déstabiliser" l’Etat algérien, et "détruire son économie nationale" qui tire son financement des recettes des hydrocarbures. "Ils n’auront pas raison de la détermination algérienne et nous devons rester vigilants", a-t-il souligné.
Le ministre de la Communication a, par ailleurs, confirmé que le gouvernement algérien était en "contact permanent" avec les pays dont des ressortissants étaient entre les mains des terroristes, pour les "tenir informés" de l’évolution de la situation. Le ministre n’a fourni aucun bilan, eu égard à la complexité de l’opération qui a été lancée en fin de matinée après une vaine tentative de trouver un dénouement pacifique privilégié "initialement".
Selon l'agence mauritanienne, les forces algériennes viennent de donner l’assaut dans ce qui serait une tentative ultime tenter pour de libérer les derniers otages restés en vie et séquestrés par le groupe "Signataires par le sang" sur le complexe gazier de Ain Aminass, selon un porte-parole des ravisseurs.
Dans son dernier contact avec ANI, ce porte-parole, dont la voix était couvertes par de fortes déflagrations, a précisé que les hélicoptères qui tirent sur le complexe sont appuyés par des forces au sol qui exécutent un coup de force visant le lieu de détention des otages. Il a également menacer de passer à l’exécution des otages si les troupes s’approchent davantage…
Après ces mots, le contact téléphoniques avec les ravisseurs a été interrompu.
Selon leMonde.fr, le groupe de preneurs d'otages "Les terroristes étaient, semble-t-il, de plusieurs nationalités : un Egyptien, un Tunisien, un Algérien et un homme noir, probablement nigérien ou malien. Impossible de savoir combien les terroristes étaient au total. L'un d'entre eux parlait l'anglais avec un accent parfait."