« La réussite du processus révolutionnaire et du projet national est tributaire de la fermeture de toutes les issues devant les forces contre- révolutionnaires dont le Mouvement Nidaa Tounes et ses alliés, pour empêcher le retour du système de corruption et de dictature », a affirmé, lundi, Abdelwaheb Maatar, membre du bureau politique du Congrès pour la République (CPR) et ministre de la formation professionnelle et de l'emploi.
Lors d'un meeting, à Sfax, à l'occasion du 2e anniversaire de la révolution, Maatar a ajouté que « la Troïka est la coalition idéale pour la construction du projet national », faisant remarquer que la lutte contre la corruption n'est pas une responsabilité qui incombe uniquement au gouvernement, mais aussi à toutes les forces révolutionnaires qui, a-t-il dit, sont appelées à se ranger aux côtés de la coalition au pouvoir pour conduire les caciques de l'ancien régime à l'échec.
Présent aussi à ce meeting, Slim Ben h'midane, membre du bureau politique du CPR et ministre des domaines de l'Etat et des Affaires foncières a indiqué que « la révolution du 14 janvier est la première étincelle qui a enclenché le processus de libération de la « Umma » arabo-musulmane de la dictature », précisant que ce vent de liberté a soufflé grâce à la convergence des volontés des partis et des forces nationales pour combattre la dictature. Il a, à cet égard, plaidé en faveur de « l'union » pour aller de l'avant sur la voie de la construction d'un nouvel Etat.
DI/TAP