« Le gouvernement en place n'est pas en mesure d'engager une réforme globale du système économique et social », a déclaré, samedi, le porte-parole du Front populaire, Hamma Hammami, estimant que « ses choix sont similaires à ceux du régime de Ben Ali ».
Lors d'un meeting populaire à Sousse, il a « imputé l'entière responsabilité à la coalition au pouvoir de la crise politique, économique et sociale qui secoue le pays ». Les problèmes socio-économiques, a-t-il ajouté, « ne peuvent pas être réglés par une politique similaire à celle de l'ancien régime, la cession des secteurs stratégiques productifs, la dépendance à l'étranger et les majorations fiscales ».
Il a, dans le même contexte, exprimé la disposition du Front populaire à participer au dialogue national proposé par le président de la République provisoire pour trouver une issue de secours à la crise actuelle, formant l'espoir de voir ce dialogue se focaliser sur les véritables problèmes du pays et parvenir à un réel consensus entre tous les acteurs politiques.
La liberté restituée par le peuple tunisien après la chute du régime de Ben Ali, a-t-il souligné, est aujourd'hui menacée à cause de la répression de l'Etat et de ses structures parallèles qui, a-t-il dit, sont organiquement liées au mouvement Ennahdha, à ses alliés et à des groupes appartenant au courant salafiste.
DI/ TAP