Jebali a déclaré dans une interview publiée par le journal saoudien « Echerk el Aousset » dans son édition du samedi 12 janvier 2012, que des erreurs de jugement ont été faites par la majorité après les élections lui faisant croire que les choses étaient faciles contrairement à la réalité qui a été très dure et compliquée. Il a ajouté que « nous devons comprendre que nous ne pouvons pas atteindre un très haut taux d’emploi ! »
Le président du gouvernement provisoire a déclaré dans cette interview que : « La Tunisie est dans un moment très critique soit on réussit ensemble soit nous perdons et nous faisons perdre notre pays et notre révolution ! »
Jebali a précisé qu’il croit que La Tunisie aura jusqu’à 2020 pour réussir sa transformation !!!Mais avec beaucoup de travail et des sacrifices ! Il a jouté que la majorité a été victime par moment d’un discours idéologique et de son respect de certaines convenances et certaines demandes. Sur le plan social Hamadi Jebali a déclaré : « Nous ne pouvons pas demander à augmenter les salaires sans qu’il ya du travail pour créer la valeur. La situation demande de la patience mais personnes n’a plus la patience et ce mot personne ne l’accepte aujourd’hui. ».
Il a ajouté qu’en Tunisie aujourd’hui, il ya aussi un refus de travail au point que plus de 120 mille postes d’emploi sont à pourvoir dans divers métiers surtout en agriculture mais aussi en services et en industrie sans trouver de preneurs …
Jebali poursuit qu’il faut dire la vérité au gens et clairement et il faut arriver à créer une entente et une conciliation entre les divers protagonistes de la scène politique !
Il ajouté que le gouvernement, après le remaniement aura 8 mois à travailler sur les dossiers de l’emploi, le développement des régions, les prix, les services sociaux en plus du combat contre la corruption
Abordant le sujet de la liberté de la presse qu’il déclare acquise aujourd’hui en Tunisie, M. Jebali a déclaré que les medias ne sont pas seulement trop politisés mais carrément partisans..M. Jebali déclare que de son point de vue les medias ont besoin d’une révolution…
ABM