Le ministère de la Justice a démenti samedi, les « allégations » rapportées par un journaliste et relayées sur les réseaux sociaux se rapportant à un courrier électronique « dénotant une politisation » de l'affaire de Sami Fehri.
Le ministère dément dans un communiqué que le groupe Anonymous aurait piraté le courrier électronique d'une personne à laquelle le ministre de la justice Noureddine Bhiri aurait envoyé un mail sur cette affaire, estimant qu'il s'agit « d'allégations infondées qui relèvent de la pure falsification ». Selon le même communiqué, Noureddine Bhiri « n'a jamais utilisé une messagerie électronique, ni envoyé à qui que ce soit un mail », avertissant qu'il « se réserve le droit de poursuivre tous ceux qui s'avèrent impliqués dans un tel délit », qu'il considère comme « un autre épisode de diffamation visant à le lui faire peur et à terroriser les magistrats ».
Bhiri a, également, appelé « le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), le Syndicat tunisien des directeurs des entreprises de presse ainsi que tous les journalistes libres à prendre leurs responsabilités face à ce genre d'abus qui nuit à la crédibilité des médias et de la presse avant même de porter atteinte aux personnes ciblées ».
Les réseaux sociaux et certains médias ont rapporté que le groupe Anonymous aurait piraté le courrier électronique du ministre de la Justice et diffusé un SMS qu'il aurait envoyé le 27 décembre 2012 à plusieurs membres du Mouvement Ennahdha au sujet de l'affaire du directeur de la société de production «Cactus Prod » Sami Fehri emprisonné depuis août dernier. Le groupe Anonymous, proche des hackers est composé d'internautes cachés derrière des pseudonymes et forment une masse anonyme et insaisissable dans le monde numérique.
DI/TAP