La Confédération Générale Tunisienne du Travail (CGTT) a indiqué que le contrat social qui sera signé le 14 janvier « est un simple accord qui n'engage que ses signataires ». Le syndicat dénonce, dans un communiqué publié vendredi, la mentalité « d'exclusion et de suprématie ».
La CGTT précise que ce nouveau contrat a été préparé à huis-clos entre les représentants du gouvernement, de l'Union Générale Tunisienne du Travail et du patronat (UTICA) sans être soumis à la discussion. « Pourtant, cette initiative aurait pu constituer un important tournant dans l'histoire de la Tunisie, un véritable contrat social devant permettre la réalisation des objectifs de la révolution », peut-on lire de même source.
La CGTT exprime aussi son étonnement de l'indifférence affichée par l'autorité politique et ses partenaires face au nouveau contexte politique et syndical dans le pays. La Confédération, rappelle-t-on, avait déposé une plainte auprès de l'Organisation internationale du travail (OIT) et une autre au tribunal administratif, en signe de protestation contre son exclusion de la scène publique. La CGTT réitère, à travers ce recours, son attachement au droit de participer aux négociations sociales, conformément aux conventions internationales du travail n° 87 et 98.
DI/TAP