Tunisie – Ariana : Protestation des demandeurs de permis de taxis individuels et collectif

taxi-2458798624Un mouvement de protestation a été déclenché, mercredi, par les demandeurs de permis de taxis individuels et collectif du gouvernorat de l'Ariana qui ont organisé un rassemblement devant le siège du gouvernorat ayant réuni plus de 300 personnes.

Les protestataires ont appelé "les autorités régionales de mettre en exécution leur promesses et de leur remettre les permis afin qu'ils puissent remplir leurs engagements envers les caisses sociales et acquérir de nouveaux taxis".

Les demandeurs de permis n'ont pas pu rencontrer le gouverneur. Toutefois, la correspondante de l'agence TAP dans la région a remarqué que certains parmi eux ont pu discuter avec la première déléguée et le secrétaire général du gouvernorat, dans une ambiance tendue et trouble, avec une présence renforcée de l'armée nationale.

La première déléguée, Radhia Chelli, a souligné que 100 permis seront bientôt retirés à la suite des infractions à la loi commises par leurs détenteurs et qu'ils seront accordés à leur ayant-droit, après des concertations de la commission locale concernée par l'assainissement du secteur du transport, avec le ministère de tutelle.

De son côté, le secrétaire général du gouvernorat, Youssef Khelif, a considéré que de nombreuses demandes pour l'obtention de permis de taxis privés et collectifs étaient parvenues au district du Grand Tunis. Il a ajouté que les services du gouvernorat sont en train de les trier, afin d'accorder les permis à ceux qui répondent aux critères de l'ancienneté, de l'âge maximal et des cas sociaux.

De nombreux demandeurs de permis indiquent que "le gouvernorat de l'Ariana n'accorde plus des permis à leurs bénéficiaires, contrairement à ce qui se passe dans les autres gouvernorats du district". Ils ont demandé des éclaircissements concernant les critères adoptés, actuellement, notamment l'âge du demandeur de permis et son ancienneté professionnelle. Les demandeurs des permis considèrent que ces critères "lèsent de nombreux demandeurs de permis qui cherchent à travailler et à gagner le pain quotidien de leurs enfants".

DI/TAP