Le suivi de la situation des médias en Tunisie durant la phase de transition et l'importance d'inscrire la liberté d'expression dans la future Constitution, ont été au centre de la rencontre, mardi, du président de la République provisoire Moncef Marzouki avec le secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF) Christophe Deloire et la Directrice du bureau de RSF à Tunis Olivia Gray.
Le secrétaire général de RSF a estimé que « pour réussir le processus de transition démocratique, il faut préserver la liberté de la presse et l'indépendance des médias », rapporte un communiqué de la Présidence de la République.
«Le président Marzouki est conscient de cette équation, et cela est très important», a-t-il ajouté, relevant que le président de la République n'a cessé d'affirmer la nécessité d'activer les décrets-lois 115 et 116 et d'accélérer la création de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA).
Le secrétaire général de RSF a insisté sur la nécessité d'inscrire la liberté de la presse dans la future Constitution du fait que «la liberté de la presse n'est pas uniquement un acquis pour les journalistes mais pour la société toute entière qui a besoin d'une information libre et professionnelle», souligne-t- on de même source.
Le président Marzouki a remis à l'organisation RSF un certificat de mérite pour son soutien au peuple tunisien sous la dictature.
Di/Tap