Les citoyens et les citoyennes de la ville de Bizerte de différents milieux sociaux souffrent des dérapages dans les prix, au niveau du marché des fruits et légumes, des viandes et des poissons, ainsi que ceux des pâtisseries, face à "une absence des activités du contrôle économique", selon leurs déclarations.
Le président du bureau régional de l'organisation de défense du consommateur (ODC), Mohamed Nefzi, a indiqué au correspondant de l'agence TAP dans la région, lundi matin, que l'Organisation transmet quotidiennement des rapports aux autorités concernées autour de la situation du commerce qui est marquée par "la naissance de phénomènes portant atteinte au pouvoir d'achat du consommateur, notamment les hausses inexpliquées des prix de nombreux produits, tels que la pomme de terre, la vente conditionnée, surtout pour le lait, le non-affichage des prix et les infractions aux règles de la préservation de la santé, pour les poissons, les poulets et les pâtisseries".
La situation est marquée, selon la même source, par "l'extension du phénomène de vente de nombreux produits à l'origine inconnue et non-contrôlés au niveau de la santé, à la suite de l'extension du phénomène des étalages anarchiques". Le chef du bureau de l'ODC a, d'autre part, souligné la nécessité d'agir en coordination avec toutes les parties concernées et en relation avec le traitement de la situation, en vue d'assainir les marchés municipaux et hebdomadaires de ces phénomènes et de veiller à mettre fin à ces dérapages et à l'absence du respect des règles de santé.
Il a, en outre, appelé les autorités régionales et municipales à examiner la possibilité d'aider l'ODC pour obtenir un local, afin qu'il lui soit possible de suivre les préoccupations des consommateurs et d'aider à améliorer la situation du commerce et à instaurer les bases fondamentales pour la réorganisation de ce secteur.
DI/TAP