"Un éventuel acquéreur est intéressé par l'achat de cet avion, dont le coût est estimé à 54 MD", a indiqué le premier responsable de la compagnie aérienne nationale, sans donner des informations sur son identité.
Il a formulé le souhait de voir cette affaire aboutir à un accord de vente avant fin janvier 2013, rappelant qu'une première offre concernant le deuxième avion présidentiel "Airbus A340-500" a eu lieu en septembre 2012, mais "elle n'a pas abouti".
M. Jrad, qui exposait aux journalistes, l'état financier du transporteur national, a déclaré que les deux avions présidentiels, à savoir le Boeing B737-700 et l'Airbus A340- 500, une fois vendus pourraient drainer des recettes estimées à 350 MD, le coût de l'Airbus A340-500 étant estimé à 251 MD.
Cet appareil est actuellement stationné à l'Aéroport Bordeaux- Mérignac (France), a-t-il dit. Ces fonds serviront à renforcer l'enveloppe destinée à la modernisation de la flotte aérienne de la compagnie dont les responsables ont, à plusieurs reprises, fait état de son vieillissement.
La direction de TUNISAIR a arrêté, en 2012, un plan de vente actif visant à trouver des acheteurs aux deux appareils, a indiqué le responsable sans donner de précisions sur ce plan.
L'aménagement VIP de l'avion A340-500, recommandé par la famille de l'ex-président et qui a été assuré par la société "Sabena Technics", a nécessité une enveloppe de l'ordre de 76 MD.
Le deuxième appareil B737-700, a été loué, durant le premier semestre 2012, à la présidence de la République pour un montant global d'environ 2,7 MD. TUNISAIR a fixé cette facture en fonction des heures de vol. Une heure de vol est facturée à 50 mille dinars.
L’Airbus A340, commandé en 2009 par l’ancien dictateur a été décoré par Louis Vuitton. L’avion comporte chambre et salons et aurait coûté entre 250 et 300 millions d’euros. Il est capable de parcourir 16.600 km, (presque un demi-tour de la terre) ou de voler dix-neuf heures sans escale.
L'avions a été acheté par TunisAir et aménagé par Sabena Technics. Cette société spécialisée dans les avions présidentiels est sollicitée par des chefs d’Etats africains, hommes d’affaires russes, émirs du Golfe.
Tunisair ne peut rien faire de cet avion très gourmand en kérosène. Dans sa version commerciale, l’A340 peut accueillir plus de 300 passagers.
Di/TAP