La présidence du gouvernement signale dans une mise au point, samedi, que les dépenses du ministre des affaires étrangères, Rafik Abdessalem, sont soumises à la comptabilité publique et aux structures de contrôle habilitées à enquêter sur d'éventuels abus. Cette mise au point fait suite aux informations relayées dans les médias sur le séjour du ministre à l'hôtel Sheraton, à Tunis.
Dans un communiqué rendu public, samedi, la présidence du gouvernement exprime sa « solidarité avec le ministre des affaires étrangères et avec tous les membres du gouvernement, face aux rumeurs, campagnes de dénigrement et accusations infondées ».
Toutes les données et interprétations publiées sur cette question engagent la responsabilité morale et professionnelle du médias concerné, affirme la présidence du gouvernement ajoutant que les parties citées se réservent le droit d'engager des poursuites judiciaires.
Une blogueuse avait publié sur les réseaux sociaux des données accompagnées de documents qu'elle qualifie d'authentiques, « attestant » que le ministre des affaires étrangères, Rafik Abdessalem, avait séjourné à l'Hôtel Sheraton, aux frais du ministère, alors que son domicile est situé à proximité de son lieu de travail. Ces informations ont suscité une polémique dans les médias.
Di/TAP