Ennahdha et la société tunisienne : Les croyants, les mécréants et les autres, selon Ghannouchi

Rached-GhannouchiRached Ghannouchi, dans son prêche donné vendredi 28 décembre, au siège du mouvement Ennahdha est revenu sur l’affaire «Sheraton» dont son gendre, Rafik Abdessalem, ministre des Affaires étrangères est impliqué. Ce dernier est accusé par la blogueuse Olfa Riahi de malversation et d’adultère.

Selon le leader du mouvement Ennahdha, le peuple tunisien est divisé en deux groupes, les croyants et les mécréants. Un troisième groupe est né. Ce sont ceux qui répandent des rumeurs dont le but est de séparer les croyants et de nuire à l’islam.

Pour lui, les temps modernes appartiennent aux médias. Ces derniers, en relayant de fausses informations, sont corrompus et créent la discorde entre les Tunisiens.

 

En citant un texte coranique, Rached Ghannouchi déclare: Ceux qui répandent des rumeurs méritent d’être punis selon la loi islamique (80 coups de fouets).

Rached Ghannouchi poursuit et appelle les hommes d’affaires à investir dans les médias pour les maîtriser et les «purifier», dans le but d’éviter la propagande sioniste dans ce secteur, rapporte le journal "Le MAGHREB" dans son édition du samedi 29 décembre 2012.

Lire aussi:

Rached Ghannouchi, Khomeini de Tunisie ?!
Tunisie – Politique : Ghannouchi cherche-t-il à saboter le gouvernement Jebali?
» Le programme des intégristes », ou Ennahdha vue par Mohamed Charfi