La présidente de l'organisation Liberté et Equité, Imen Triki, a fait savoir que 65 détenus salafistes ont, depuis lundi dernier, suspendu leur grève de la faim, tandis que 7 autres ont radicalisé leur mouvement en entamant une grève de la faim sauvage.
Dans une déclaration à l'agence TAP, Mme Triki a indiqué que quatre d'entre eux qui seraient impliqués dans les incidents de l'ambassade américaine et du Palais Abdellia, réclament un procès dans les plus brefs délais.
Par ailleurs, « l'état de santé du jeune Mohamed Ali Ben Nasr qui observe une grève de la faim sauvage depuis environ un mois, s'est aggravé, ce qui a nécessité son transfert, mardi, à l'hôpital », soulignant que ce jeune qui est incarcéré depuis 2010 pour une question de droit commun sur fond politique, revendique sa libération et son droit à l'amnistie.
Imen Triki a affirmé que son organisation a adressé maintes demandes dans ce sens au ministre de la justice, sans réponse.
DI/TAP