Le conseil central d’Al Massar (voie démocratique et sociale) appelle à la tenue du congrès constitutif du parti, au printemps prochain, affirmant son adhésion au projet d’« Union pour la Tunisie » comme « point de départ pour la formation d’un large front politique civil rassemblant toutes les forces démocratiques et progressistes ».
Dans sa motion générale rendue publique, mercredi, suite à la réunion, samedi et dimanche derniers, de son conseil central, Al Massar condamne la violence politique qui a pris, récemment, « des formes dangereuses », estimant que la poursuite de ces pratiques « risque de menacer la liberté d’action des partis et de la société civile ainsi que le déroulement des prochaines élections ».
Al Massar tient le gouvernement provisoire pour responsable de la « détérioration de la situation des libertés publiques et l’aggravation de l’insécurité dans le pays », réitérant son appel à la dissolution des ligues de protection de la révolution qui constituent, selon lui, « un danger pour les libertés ».
Le parti recommande la neutralité des ministères de souveraineté « par la désignation à leur tête de compétences nationales indépendantes faisant l’unanimité », de manière à garantir les meilleures conditions pour des élections crédibles et transparentes.
Al Massar exhorte ses militants à contribuer, activement, au débat régional autour de l’avant-projet de la constitution et à présenter des propositions constructives en vue d’aboutir à un texte constitutionnel en phase avec l’aspiration du peuple à un régime démocratique lui garantissant la liberté et la dignité.
D’un autre côté, le parti souligne la nécessité d’accélérer la mise en œuvre de la justice transitionnelle et l’activation des mécanismes anti-corruption, exprimant son mécontentement vis-à-vis de l’exclusion des blessés et des familles des martyrs du bassin minier de la loi d’indemnisation des blessés et des familles des martyrs de la Révolution.
DI/TAP