Les efforts du ministère de transport seront axés en 2013, sur l’organisation et la sécurité dans les stations,l’amélioration des conditions de travail des agents et l’élaboration d’une étude sur l’organisation du transport terrestre informel des personnes après le retrait de 37 licences dans ce domaine, selon un communiqué du ministère.
Pour le ministre du transport Abdelkarim Harouni, cité dans ce communiqué publié mardi, le retrait des autorisations de transport qui a concerné 24 licences de taxi individuel, 5 licences de taxi collectif, 4 de transport rural et 4 licences de louage, constitue une première étape sur la voie de l’assainissement du secteur.
Plusieurs dossiers relatifs notamment à l’organisation et la protection des différents stations de transport, à l’amélioration des conditions de travail des chauffeurs, receveurs et techniciens ainsi qu’à la résolution du problème des pièces de rechange seront également ouverts à partir du début de 2013. le ministère uvre actuellement, à la formation de 120 agents en matière de sécurité et de droits de l’homme afin de garantir la sécurité aussi bien des voyageurs que du personnel de transport Concernant le gouvernorat de la Manouba, où le ministre du transport s’est rendu lundi en visite de travail, une réunion de travail sera consacrée en Janvier 2013 à l’identification des solutions à même de résoudre les problèmes de transport dans ce gouvernorat.
Il s’agit particulièrement d’examiner les moyens d’accélérer la réalisation du Réseau ferroviaire rapide (RFR) dans la région dont la fin des travaux est prévue en 2014, la réactivation de la ligne Tunis-Tébourba, outre le traitement des problèmes fonciers et la création d’un entrepôt de métro dans le gouvernorat. L’élaboration d’une stratégie de transport propre au gouvernorat de la Manouba doit prendre en considération, toujours selon le ministère, les spécificités de la région. Le gouvernorat qui occupe 42% de la superficie du district du grand Tunis est doté d’un important réseau routier. Elle se caractérise notamment par une forte densité démographique et l’étendue de ses zones rurales.
DI/TAP