L’Union Générale du Travail Tunisien (UGTT) a dénoncé mercredi la dérive sécuritaire et la multiplication des violences physiques et verbales perpétrées par des “milices” appuyées par “des parties connues” à l’encontre des composantes de la société civile et des acteurs de la scène politique.Le bureau exécutif de l’UGTT a réitéré son appel “à la dissolution de ces milices” qui sèment la haine, la discorde et la division dans le pays aux plans politique et social, précise une déclaration publiée mercredi.
L’UGTT a aussi appelé à un dialogue national et responsable rappelant l’initiative qu’il avait lancée le 16 octobre dernier. L’organisation syndicale a aussi demandé l’adoption des décisions et des recommandations de ces assises et l’élaboration d’une plate-forme consensuelle autour des principales questions qui se posent sur la scène nationale.
Le bureau exécutif de l’UGTT a aussi fait part, dans sa déclaration, de sa profonde inquiétude concernant le contenu du projet de constitution où sont absents “les droits économiques et sociaux et particulièrement le droit syndical”, estime l’UGTT.
L’UGTT stigmatise aussi la décision d’écarter les martyrs et les blessés du soulèvement du bassin minier qui, selon l’UGTT, “a préparé la route à la révolte du peuple tunisien contre la dictature et la corruption”, appelant à la révision du décret-loi N°97 et à la réhabilitation des martyrs et blessés de ce soulèvement qui “a enfoncé le premier clou dans le cercueil de la dictature”, a estimé l’UGTT.
Di/TAP