
Il a, cependant, prévu le maintien du montant actuel (79 MD) pour le budget de la présidence de la République, après vérification par la commission, où cette augmentation va être affectée. Le Secrétaire d’Etat a estimé que la responsabilité de ce retard incombe aux constituants, étant donné “que l’ANC ne s’est pas consacrée complètement au budget, dont le document a été remis à temps », expliquant que « l’Assemblée s’est occupée de l’examen d’autres projets de loi (l’instance indépendante des élections, la Loi d’indemnisation des blessés de la révolution…) ainsi que d’autres évènements politiques, plutôt que de se pencher sur l’étude des budgets sectoriels ». Il est prévu, d’après lui, que l’ANC invite le chef de cabinet de la présidence pour expliquer les raisons de l’augmentation du budget.
Le rapporteur de la commission des finances, Lobna Jribi, a fait savoir que les députés qui se sont opposés au projet de budget de la présidence, vont être entendus pour connaitre les raisons de ce refus (salaires, recrutements…), en présence des représentants de la présidence de la république. A la suite de cette audition, le budget sera révisé et soumis à l’ANC pour vote.
La députée Fattoum Lassoued ( Ennahdha) a fait remarquer que l’accroissement du budget de la présidence de la république semble en contradiction avec la politique d’austérité préconisée par le président de la République, affirmant que le volume du budget est énorme et il n’y a aucune raison pour l’augmenter. La députée Samia Abbou (CPR) a protesté, contre la méthode du travail de l’ANC, lors des débats, soulignant que l’assemblée aurait dûe inviter les ministres et écouter leurs rapports sur le budget de chaque ministère. Iyed Dahmani (parti républicain) a expliqué les raisons de s’opposer au budget de la présidence de la république par “le fait que les fonds consacrés à cette dernière dépassent ses besoins, étant donné que, même après la déduction des dépenses de gestion et des salaires, le montant restant demeure énorme”.
DI/TAP




