Sami Fehri : Human Rights Watch plaide en faveur de sa libération

sami-fehriLe directeur de la chaîne Attounissia, Sami Fehri, a repris la grève de la faim sauvage, samedi, à la prison de Mornaguia, a appris l’Agence TAP de l’avocate Me Sonia Dahmani.«Mon client est prêt à sortir de la prison mort ou vivant », a-t-elle ajouté exprimant son mécontentement suite aux déclarations faites par le ministre de la Justice, Noureddine Bhiri qui, a-t-elle dit, ne laissent pas espérer la libération de Sami Fehri.

De son côté, le conseiller auprès du ministre de la Justice, Fawzi Jaballah, a appelé le gréviste de la faim à revenir sur sa décision ajoutant que son département s’emploie à lui garantir une assistance médicale pour éviter la dégradation de son état de santé.

La présidente de l’Association tunisienne contre la torture, Radhia Nasraoui, a appelé le ministère de la Justice à traiter l’affaire de Sami Fehri avec « sérieux » et à appliquer la décision de la Cour de cassation ordonnant sa libération.

Pour sa part, l’organisation Human Rights Watch a plaidé en faveur de la libération de Sami Fehri soulignant qu’il n’y a aucune raison juridique pour la poursuite de sa « séquestration », selon ses termes.

Sami Fehri a observé, le 18 décembre courant, sa première grève de la faim sauvage pour protester contre la non application de la décision de la Cour de cassation ordonnant sa libération. Mais il l’a remplacée durant deux jours par une simple grève de la faim à l’appel de deux constituants, avant de reprendre, samedi, la grève sauvage.

Di/TAP