La réunion de Nida Tounes qui devait se tenir aujourd’hui à Djerba a été attaquée par les ligues de protection de la révolution et des groupes de salafistes.
Pourtant le discours de Hammadi jebali, chef du gouvernement, le 20 décembre avait permis de rassurer quelque peu les tunisiens sur leur sécurité, notamment lorsqu’il a affirmé que l’Etat assumerait désormais la protection des tunisiens et de la révolution, la protection des partis politiques et de la société civile.
Aujourd’hui à Djerba l’Etat s’est inscrit aux abonnés absents encore une fois, et la trentaine de policiers postés devant la salle n’ont pu rien faire face aux assaillants de plusieurs centaines de personnes, soit autant que les congressistes de Nida Tounes séquestrés encore en ce moment dans la salle de réunion.
Au début, les congressistes ont essayé de résister aux intimidations, mais après le discours d’ouverture de Nejib Chebbi la réunion a dû être interrompu, surtout après le saccage des équipements de la régie son.
Ces événements ont provoqué des réactions de diplomates étrangers et d’autres chancelleries inquiets de ce qui s’est passé à Djerba.
Le ministère de l’intérieur appelée en urgence n’a réagit que tardivement, en envoyant des renforts des villes les plus proches, alors qu’ils savaient les risques que représentaient les ligues de protection de la révolution et les groupes de salafistes.
Interrogée par MoasiqueFM,Béji Caid Essebsi a déclaré que le parti Ennahdha “est devenu le plus grand danger pour la sécurité des tunisiens et la souveraineté du pays”.
Dans des déclarations à Nessma TV, Béji Caîd Essebsi a affirmé que les attaquants ont été ramenés d’autres régions et qu’il est clair qu’il n’y a plus d’Etat dans ce pays en accusant directement Ennahdha.
A.B.A