15,7% du budget de l’Etat 2013, est destiné aux dépenses de compensation, au moment où le gouvernement provisoire insiste sur la maîtrise des dépenses dédiées aux subventions et de les orienter vers ceux qui ont en besoin.
Selon le rapport de la commission des finances, du développement et de la planification de l’ANC, sur le budget de l’Etat et la loi de finances pour 2013, les investissements consacrés aux dépenses de compensation sont estimés à 4200 millions de dinars (MD) dont 60% sont destinés à la subvention des hydrocarbures (2520 MD).
Pour les produits de base, la subvention est estimée à 1350 MD répartie entre les céréales (1017 MD), les huiles végétales (278 MD) et le lait (30 MD). Ce rapport a précisé que “des dépenses additionnelles d’une valeur de 1594 MD, ont été enregistrées dans le budget de 2012, en raison de la conjoncture économique.
Elles résultent de la hausse des dépenses de compensation de 1018 MD, destinées essentiellement, aux hydrocarbures et à l’électricité, aux augmentations salariales (200 MD), aux dettes impayées de l’administration (120 MD), au service de la dette publique (50 MD), ainsi qu’à d’autres dépenses non déclarées.
Ces dépenses ont été constatées après l’adoption de la loi de finances complémentaire pour 2012. Elles ont occasionné des pressions sur les équilibres généraux du budget à l’heure où le décaissement des crédits de développement n’ont pas dépassé 33%, à fin septembre 2012, et l’ouverture des crédits, 41%. S’agissant de la nouvelle loi de finances, ” le ministère des finances a rajouté un nouvel article portant sur l’exonération des personnes ayant un revenu annuel de moins de 3500 dinars de l’impôt sur le revenu”.
DI/TAP