Tunisie- Violences à Sidi Bouzid : Le CPR dénonce l’absence de plan sécuritaire

 Le porte-parole du parti le Congrès pour la République (CPR), Hédi Ben Abbas, a accusé, mardi, des parties hostiles à la révolution d’avoir incité à la violence, à Sidi Bouzid, lors de la visite effectuée, lundi, dans la région, par le président de la République et le président de l’Assemblée nationale constituante. Pour sa part, le bureau régional du CPR a dénoncé l’absence de plan sécuritaire malgré une forte présence policière.

Dans une déclaration à l’agence TAP, Hédi Ben Abbas, a indiqué que des parties hostiles à la révolution et étrangères à la population de Sidi Bouzid qui a fait la révolution ont incité à la violence, allant jusqu’à lancer des pierres sur la tribune à partir de laquelle le président de la République, Moncef Marzouki, et le président de l’ANC, Mustapha Ben Jaafar, avaient prononcé leur allocution à l’occasion de la célébration, à Sidi Bouzid, du 2e anniversaire du déclenchement de la révolution, le 17 décembre 2010.

Le bureau régional du CPR a exprimé, dans une déclaration dont une copie est parvenue à l’agence TAP, son indignation devant l’absence de plan sécuritaire malgré une forte présence policière. Il a réclamé l’ouverture d’une enquête sur ces incidents et l’adoption de la loi sur la protection de la révolution.

Il a insisté sur la nécessité d’accélérer la mise en œuvre des projets en suspens et de se pencher sur la situation de l’administration régionale et locale touchée par la corruption.

DI/TAP