Samira Gheribi, PDG de la Société tunisienne de Banque (STB), a indiqué, mercredi, lors d’une conférence de presse, que “le service du contrôle général au Ministère des finances a transmis le rapport élaboré sur la corruption au sein de la STB à la justice en février 2012”.En réponse aux accusations du syndicat de la banque qui lui reproche “de ne pas traiter sérieusement” les dossiers de la corruption, la responsable a précisé que la STB a demandé aux autorités professionnelles d’effectuer un audit externe et global sur la situation de la banque.
Elle estime que cet audit est nécessaire pour développer le système de la gouvernance et de la gestion, instaurer un dispositif de contrôle interne efficace, moderniser le système informatique, assainir le portefeuille des crédits et de participations et consolider les assises financières de la banque.
Le syndicat de la banque avait accusé la responsable, dans une motion, de “peu de sérieux” en lui reprochant l’absence d’une vision stratégique pour la promotion de l’institution bancaire. Il a même demandé qu’elle démissionne de son poste.
La responsable a estimé que le syndicat a réagi contre les nominations décidées par les structures de gestion de la banques dans certaines de ses succursales sans qu’il soit consulté.
“La partie sociale ne peut pas être associée aux décisions de nomination et de promotion sauf si la loi le permet”, a-t-elle répliqué.
Elle dit avoir déployé des efforts, depuis sa désignation à la tête de la banque, pour réequilibrer ses comptes et renforcer ses assises financières.
DI/TAP