
Les représentants de la société civile ont proposé de consacrer à ce projet les terres agricoles récupérées des société de mise en valeur et de développement Rommana, Majen et El Kassaa qui comptent des terres irriguées. Ils ont, en outre, appelé à mettre les locaux industriels relevant du conseil régional à la disposition des investisseurs.
Les participants à la réunion ont souligné leur attachement à la réalisation de ce projet et appelé le gouvernement à accélérer la mise en place de procédures exceptionnelles pour établir le cadre légal “qui constitue un obstacle à la réalisation de ce projet”.
Pour la réalisation de ce projet, la société a besoin de 4000 ha de terres agricoles qui peuvent être réparties dans différentes délégations du gouvernorat, mais des problèmes réels sont apparues face à l’accélération de l’exécution de ce projet, notamment l’impossibilité pour l’Etat de participer au capital sans passer par le système de location par voie d’enchères publiques, et ce conformément au cadre juridique actuel, ce qui nécessite l’instauration d’une mesure exceptionnelle à cet effet.
Le projet dont le coût est estimé à 640 millions de dinars comprend l’intégration de nombreux secteurs de production agricole, industriel et de service, de même qu’il est basé sur une chaîne continue qui commence par la fourniture des matières premières, en passant par la transformation, l’industrialisation et jusqu’à la commercialisation. Ce méga-projet doit garantir 10 postes d’emplois, directs et indirects, et créer une importante dynamique économique et sociale dont les retombées toucheront toutes les délégations du gouvernorat et leurs habitants.
DI/TAP




