
Le SNJT a, dans ce sens, invité les journalistes à participer à la grève générale et à sa réussite par l’intensication de la couverture médiatique de son déroulement, à travers les bulletins d’information et les débats télévisés.
Il a, par ailleurs, appelé le gouvernement provisoire « à accélérer la dissolution des milices des ligues de protection de la révolution », qui, selon le SNJT, « constituent un danger pour l’expérience démocratique en Tunisie ».
Le Syndicat des journalistes a, notamment, mis en garde contre « le danger que représente l’exploitation de ces milices pour attaquer les organisations nationales démocratiques et limiter leur rôle régulateur en tant que contre-pouvoir et défenseur des libertés ».
Dénonçant « les discours dirigés contre les médias et certains responsables politiques ainsi que les agressions ciblant les journalistes sur le terrain, le SNJT explique que « l’exploitation des mosquées par les prédicateurs pour s’en prendre aux acteurs politiques et de la société civile, risque de semer la discorde entre les tunisiens et de faire avorter la jeune expérience démocratique, détruisant toutes les bases du régime républicain et de l’Etat civil fondé sur la primauté de la loi ».
Le SNJT a, en outre, appelé les trois présidents à « assumer leur responsabilité historique et à mettre fin à ce tumulte qui risque d’ouvrir la voie au retour du despotisme et entraver la transition démocratique ».
WMC/TAP




