
Par ailleurs, Sami Remadi a indiqué dans une déclaration à l’agence TAP que la restitution des fonds spoliés est une opération très compliquée étant donné que plusieurs parties y sont impliquées outre la difficulté des procédures juridiques.
Il a souligné que certains pays, comme les Emirats arabes unis, dans lesquels ont été placés ces fonds, se sont montrés peu coopératifs. Le président de l’ATTF a indiqué que d’autres pays tels que l’Angleterre, la France, Le Canada, et le Luxembourg n’ont pas accordé l’intérêt qu’il faut à cette question et n’ont pas engagé des démarches réelles pour accélérer la restitution des biens volés.
Il a fait savoir que l’association envisage d’observer des mouvements de protestation pacifiques pour faire pression sur ces pays afin qu’ils accélèrent le rythme des travaux des commissions d’enquête sur les dossiers de corruption et sur l’évaluation du montant des fonds déposés dans leurs banques.
“L’ATTF sera également obligée de lancer des campagnes médiatiques à l’échelle nationale et internationale pour dénoncer ces pays et appeler au boycott de leurs marchandises”, a-t-il ajouté.
De nombreux citoyens ont participé, dimanche, à la manifestation organisée par l’ATTF pour célébrer la journée internationale de lutte contre la corruption et ont rempli les questionnaires distribués à cette occasion sur la définition de la corruption et les moyens de lutter contre ce phénomène.
Di/TAP




