La question est largement posée par le personnel de l’ancienne direction générale de l’information regroupé au sein de ce qu’on appelle les services d’information de la présidence du gouvernement et dans les locaux de la défunte ATCE (Agence tunisienne de la communication extérieure).
Ces services, qui s’occupent à réaliser des revues et des analyses de presse, pourraient être déplacés dans les locaux de la présidence du gouvernement à La Kasbah du reste exigus; les locaux de l’ATCE devront être cédés à leur propriétaire, en l’occurrence l’Office National de l’Huile (ONH).
Dans le même ordre d’idées, le personnel s’interroge sur son statut: aucun organigramme n’a été mis en place les concernant. D’où des inquiétudes sur l’avancement de leur carrière.
Par ailleurs, avec la disparition officielle de l’ATCE, le personnel de cette dernière s’interroge, en cette fin d’année 2012, sur son avenir. Va-t-il être affecté à des ministères et des établissements publics? Cette éventualité suscite de nombreuses craintes notamment avec la dépréciation de salaire que cela pourrait engendrer.
M.F.
Lire aussi:
Tunisie – Médias: L’argent de l’ATCE était-il aussi sale, mais pour qui?
Tunisie – Financement Ennahdha: Belgacem Ferchichi accuse l’ATCE et le RCD
Tunisie – Médias : Les journalistes qui seront sur la « liste noire »