Le secrétaire général de la confédation générale Tunisienne du travail (CGTT), Habib Guiza, a indiqué que cette organisation a été créée depuis 2006, pour proner une action syndicale saine, et mettre fin au processus de corruption et d’allégeance au pouvoir qui avaient marqué, au cours des années précédentes, l’action de l’Union Nationale des Travailleurs Tunisiens (UGTT).
Il a souligné, lors d’un meeting organisé, dimanche soir à sousse, à l’occasion de la commémoration du 88eme anniversaire de la création de la confédération générale des travailleurs tunisiens (3 décembre 1924), que les fondateurs du mouvement syndical en Tunisie, avaient fait part de leur soutien au pluralisme syndical, et rejetté les syndicats uniques.
Habib Guiza, qui revendique 50 mille adhérents, a souligné que son organisation est ouverte à tous ceux qui souhaitent adhérer à une action syndicale “transparence” pour la hisser au niveau des standards modernes, accusant le gouvernement provisoire et certains dirigeants de l’UGTT de faire obstacle à son organisation. Dans ce contexte, il a critiqué le ministre des affaires sociales qui “refuse toujours de dialoguer avec le CGTT”. “Le CGTT s’est doté d’une vision clairvoyante pour promouvoir une action syndicale pluraliste” a-t-il dit, ajoutant que des propositions ont été émises pour amender certains articles du code de travail”, afin de conférer au pluralisme syndical, une reconnaissance juridique.
WMC/TAP