Le mouvement Nidaa Tounes s’est déclaré, samedi, profondément préoccupé face à la dégradation de la situation socioéconomique en Tunisie, notamment dans les régions déshéritées.
Dans une déclaration issue de la réunion de son bureau exécutif, tenue vendredi, sous la présidence de Béji Caïd Essebsi, Nidaa Tounes se dit, également, inquiet du non-respect des grandes échéances politiques de la deuxième phase de transition.
Pour le parti, la rupture du dialogue a contribué pleinement à la montée de la tension notamment à Siliana face à «l’attitude du gouvernement qui ne tolère ni critique ni conseil».
Il dénonce, également, l’attitude du gouvernement qui a usé sans retenue de la violence, ce qui a fait plusieurs blessés parmi les habitants de Siliana.
Nidaa Tounes plaide en faveur de la constitution d’un gouvernement réduit composé de compétences nationales indépendantes loin de la politique des quotas, l’objectif étant de garantir la neutralité de l’administration et des mosquées dans le droit-fil de la réussite de la deuxième phase transitoire.
Par ailleurs, le projet de loi visant à exclure des RCDistes de la vie politique est dépourvu de toute base juridique, politique et déontologique, estime le parti…
A rappeler que le président de la République, Moncef Marzouki, a appelé vendredi 30 novembre, à la constitution d’un mini-gouvernement de technocrates…
DI/TAP