
La violence a commencé, a-t-il précisé, lors de l’attaque contre le siège du gouvernorat à coups de jets de pierres et de cocktails Molotov et l’incendie des postes de police, des délégations et des recettes des finances. « Nous savons que des personnes originaires du Kef et d’autres gouvernorats ont été déplacées pour participer à cette grève générale, a-t-il dit, avançant que « cela ne nous aurait pas dérangés si les protestations étaient restées pacifiques ».
Il a accusé « des formations politiques et d’autres parties de se cacher derrière l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) pour exécuter leur agenda et semer le chaos », ajoutant qu’elles « n’ont pas le courage de se dévoiler ». S’agissant du recours aux tirs de chevrotine, M. Jebali a admis qu’il y a eu usage excessif de la force, affirmant que ceux qui ont fait un usage excessif des armes seront jugés. Il a, toutefois, considéré que les agents de l’ordre ont été contraints de se défende et de protéger les institutions de l’Etat face aux attaques qui menaçaient leurs vies.
En ce qui concerne le limogeage du gouverneur de Siliana, le chef du gouvernement a prévenu que « revendiquer le départ du gouverneur en usant de la force, porte atteinte à la symbolique de l’Etat et signifie que l’on impose la logique de la violence et la politique du fait accompli ». « S’il est prouvé que le gouverneur a failli à sa mission, il sera limogé », a-t-il assuré.
WMC/TAP




