
Le Mouvement met en cause “des parties étrangères au gouvernorat qui ont dévié les revendications légitimes au développement et à l’emploi pour attaquer l’Etat et ses symboles, rejeter le dialogue avec les responsables régionaux et conduire les événements vers des affrontements sanglants avec les forces de l’ordre”.
Il appelle l’UGTT (Union Générale Tunisienne du Travail) à assumer ses responsabilités en incitant les manifestants au dialogue et en bannissant la violence, “surtout que certains de ses responsables centraux et régionaux suivent et dirigent les événements”, accuse le parti majoritaire dans la coalition au pouvoir.
Ennahdha considère, également, que “les manifestations violentes ne sont pas à écarter des lois soumises à l’ANC pour protéger la révolution” ou encore de “certains dossiers de corruption examinés par la justice”. Le Mouvement condamne fermement “la violence des protestations” et l’attaque contre les symboles de l’Etat et les établissements publics, soulignant en revanche qu’il “soutient les revendications sociales légitimes de la région” et “appelle à les réaliser rapidement”.
WMC/TAP




