« Les déclarations faites sur la torture dans les prisons ne peuvent engager que leurs auteurs et les portes des prisons demeurent ouvertes aux différentes organisations humanitaires et de défense des droits de l’Homme », a affirmé, vendredi, le syndicat de base de la prison de Mornaguia.
Selon un communiqué, le syndicat précise que « la société civile doit comprendre l’espace carcéral qui a ses propres spécificités et ne peut être ouvert à tous ». « Le syndicat ne tolère aucune ingérence dans les aspects techniques de son travail », indique le communiqué, expliquant que « la direction de la prison a pris toutes les dispositions nécessaires vis-à-vis des grévistes de la faim et des défunts.
Ces précisions interviennent en réaction « à la campagne lancée par certains médias contre l’établissement pénitentiaire et à la suite du décès de deux détenus salafistes ayant observé une grève de la faim depuis leur arrestation lors des incidents de l’ambassade des Etats Unis d’Amérique à Tunis ».
A noter que des détenus ont commis, jeudi soir, des actes de vandalisme dans la prison de Mornaguia, à la suite de la visite du ministre de la justice Noureddine B’hiri à cet établissement carcéral. Certains détenus salafistes revendiquent leur libération et leur traduction devant la justice dans les plus brefs délais.
WMC/TAP