
“Ces pays manquent, surtout, d’ingénieurs, de spécialistes en informatique et sciences naturelles ainsi que de médecins et infirmiers”, a-t-il précisé, indiquant que c’est, précisément, dans ces mêmes domaines que dans beaucoup d’autres pays, un grand nombre de jeunes experts ne trouvent pas un emploi. Le responsable allemand a annoncé à cette occasion le lancement d'”un projet pilote pour la promotion de la mobilité légale de spécialistes hautement qualifiés de Tunisie”.
Il s’agit d’une contribution du gouvernement fédéral à l’appui du processus de transition dans le monde arabe, a-t-il fait savoir. M. Freudenhammer a indiqué que dans le cadre de ce projet, des jeunes diplômés tunisiens à la recherche d’un emploi se verront offrir la possibilité d’acquérir une expérience professionnelle par des mesures de formation continue suivies par un séjour de travail rémunéré en Allemagne. “Le projet est centré sur les jeunes ingénieurs, car dans ce domaine d’expertise, il existe en Allemagne un manque considérable de professionnels qualifiés et en Tunisie par contre un surplus”, a-t-il expliqué.
Il a fait remarquer qu’un premier groupe de jeunes infirmiers tunisiens sont allés à Hambourg où ils suivront des cours de formation continue suivis d’un séjour de travail de 5 ans dans une des cliniques de cette ville. De son côté, Steffen Angenendt, expert allemand a indiqué que la politique migratoire doit être cohérente et durable. Elle doit être fondée sur le respect des droits de l’homme avec une reconnaissance mutuelle des intérêts nationaux. “Il convient de considérer les migrants comme des agents de développement tout en évaluant les risques et les opportunités, d’assurer aux réfugiés l’accès à l’asile et à la protection, de développer une politique d’intégration européenne et d’être réaliste et pragmatique pour réduire l’émigration clandestine”, a-t-il soutenu.
WMC/TAP




