Le Syndicat des Magistrats Tunisiens (SMT) a rejeté toute forme de pression exercée sur les magistrats en vue d’ « influencer le déroulement de certains procès au service d’intérêts étriqués ».
Le syndicat a exprimé son soutien total aux magistrats sous pression et s’est dit prêt à faire face à ces pratiques par tous les moyens légaux, indique mercredi un communiqué du SMT. « La grève de la faim en tant que méthode de pression est dangereuse et doit cesser », a, par ailleurs, averti le SMT soulignant que de tels agissements sont de nature à porter atteinte à la primauté de la loi et à la réalisation de l’indépendance de la justice.
Le SMT a critiqué la pression exercée par des partis et des élus de l’Assemblée nationale constituante qui « réclamaient par le passé l’indépendance de la justice ». Selon des sources concordantes, plusieurs magistrats ont subi récemment des pressions intensifiées notamment dans le procès du directeur de la chaîne Attounssia Sami Fehri et l’affaire des salafistes arrêtés dans les incidents de l’ambassade américaine.
WMC/TAP