A 24 heures de la finale retour de la ligue des champions d’Afrique de football qui verra l’Espérance de Tunis affronter, samedi, à Radès à 18h30, Al Ahly d’Egypte, Nabil Maaloul se veut optimiste et déterminé à conserver ce prestigieux titre et à marquer de son empreinte l’histoire du club Sang et Or.
“C’est la 3e finale consécutive de l’Esperance, ce qui donne encore plus de confiance et d’expérience aux joueurs”, a affirmé le coach tunisien lors d’un point de presse, tenu vendredi au lieu de résidence de l’équipe à Gammarth. “Ils doivent la disputer comme ils l’ont fait lors des deux précédentes éditions même si celle de 2010 face au TP Mazembe s’était déroulée dans des conditions particulières”, a-t-il relevé. “En géneral, les finales se jouent sur des scores étriqués, exceptée celle de Lubumbashi en 2010 (5-0 à l’aller) et les confrontations entre l’Espérance et Al Ahly se sont toujours soldées par des scores serrés, en témoigne le résultat de l’aller au Caire (1-1)”, a–t-il souligné.
“Les joueurs savent à quoi s’attendre et ils sont détermines à entrer dans l’histoire du club et du football tunisien en offrant au club son second sacre consécutif”. Revenant sur les nombreuses absences, celle d’Afful et Derbali, suspendus, de Youssef Maskni, opéré récemment de l’appendicite, et de Mejdi Traoui qui s’est blessé au premier metatarse du pied droit lors de la séance d’entrainement de mercredi et sera absent pendant quatre semaines, Nabil Maaloul a affirmé qu’il n’est pas très inquiet. “C’est vrai qu’on est handicapé au niveau de l’aile droite et gauche, nos latéraux manquerons dans l’animation offensive, mais nous ferons avec ce que nous avons dans notre dispositif. J’aurai aimé avoir Mejdi Traoui sur le terrain car c’aurait été sa troisième finale consécutive et c’est très important dans la carrière d’un joueur”, a ajouté le coach de l’Esperance.
A propos de l’incorporation de Youssef Msakni, en début ou en cours de match, Nabil Maaloul a exclu cette éventualité affirmant que le joueur sera a 90% absent. “Il n’est pas encore prêt et il ressent des douleurs. C’est très difficile qu’il puisse jouer, je pense même qu’il ne sera pas dans la formation rentrante”, avant d’ajouter “il nous reste 24 heures encore pour décider”. Rappelant ses propos de l’année dernière: “une finale ça se gagne et ne se joue pas”, Maaloul a précisé que “cette deuxième manche a été préparée dans la serénité.
L’équipe tentera d’imposer son jeu et prendre l’ascendant d’entrée”. “C’est vrai que ce n’est pas un match ou se présenteront beaucoup d’occasions, mais nous ne devons pas rater celles qui se présenteront”, a dit le coach espérantsite qui a affirmé que “c’est Al Ahly qui est sous la pression pas l’Espérance. Nous avons des joueurs capables de faire la difference. L’Equipe qui saura concrétiser est celle qui l’emportera”.
A propos de l’adversaire, Nabil Maaloul estime que c’est une équipe bien experimentée et compte de très bons éléments à l’image de Abutrika, Gomaa, Ghali, Abdelhafifh, etc … “Bref, une bonne équipe qui a une grande expérience, nous la respectons, mais nous sommes prêts à tout pour conserver notre titre”. Il a relevé, par ailleurs, le coté symbolique du match qui doit opposer deux pays ayant connu une révolution. “C’est très important pour nous dans ce contexte politique particulier, mais n’oublions pas que c’est un match de football qu’on a bien préparé et qu’on veut remporter”, a-t-il affirmé formant le vœu de rééditer l’exploit de l’année dernière et faire la joie des milliers de supporters sang et or et du public tunisien”.
WMC/TAP