Le secrétaire général du Congrès Pour la République (CPR) Mohamed Abbou, a affirmé, mercredi 14 novembre, que son parti restera dans la Troïka, mais “sous conditions”. “Il a été décidé, au cours du 2e conseil national du CPR et par un vote majoritaire, que le parti restera dans la coalition au pouvoir”, a-t-il précisé lors d’une conférence de presse.
Parmi ces conditions, il y a l’accélération des réformes et l’avancement vers la réalisation des objectifs de la révolution, l’obtention des résultats en matière de lutte contre la corruption, la mise en place d’une commission chargée d’examiner les nominations aux hautes fonctions de l’Etat. Le CPR veut aussi que la suprématie de la loi s’impose à tous et que le pouvoir de l’Etat soit renforcé. Autre cheval de bataille du CPR : les symboles de l’ancien régime.
En tout cas, pour M. Abbou, “il est inadmissible que le CPR subisse les conséquences de décisions auxquelles il n’a pas participé”.
Par ailleurs, le SG du CPR a évoqué les décisions prises lors du 2e conseil national du parti. Elles concernent l’élection d’un président après amendement du règlement intérieur ainsi que l’approbation de la dissolution du bureau régional de Nabeul et de la composition du bureau national des étudiants CPR.
A noter enfin que la déclaration finale du 2e conseil national du CPR, tenu les 10 et 11 novembre à Gafsa, a été distribuée au cours de la conférence de presse. Elle insiste, entre autres, sur l’impératif d’accélérer la création d’une instance judiciaire indépendante, d’ouvrir les dossiers de la corruption, d’engager des réformes gouvernementales visant à imposer l’autorité de l’Etat et de consacrer la suprématie de la loi, condition majeure pour réussir la fondation de “la République de tous les Tunisiens”.