Convoqué par le Front populaire, un mouvement de protestation non-autorisé a été organisé, jeudi après-midi, place Mohamed Ali devant le siège de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) pour condamner l’agression sioniste contre la bande de Gaza.
Entourés d’un dispositif de sécurité musclé, les protestataires, pour la majorité des jeunes, ont arboré des drapeaux de l’Etat palestinien et scandé des slogans contre la normalisation avec l’entité sioniste et pour la criminalisation de la normalisation avec Israël.
Selon Hamadi Ben Yahmad, les forces de l’ordre ont tenté, au départ, d’interdire ce rassemblement non-autorisé, organisé, à la place Mohamed Ali, faisant remarquer que ce mouvement des jeunes du Front populaire vient soutenir le peuple palestinien qui subit actuellement une attaque israélienne.
Au début de ce mouvement de protestation, un léger accrochage sans dégât a opposé les forces de l’ordre et certains manifestants alors que ces derniers tentaient de se diriger vers l’avenue Habib Bourguiba.
Après négociations avec les forces de l’ordre, a expliqué M. Ben Yahmad, les protestataires ont été autorisés à accéder à l’avenue Habib Bourguiba, précisant que les manifestants ont poursuivi leur mouvement pacifique sans perturber la circulation.
L’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) a fermement condamné jeudi le raid israélien sur la bande de Gaza réaffirmant son appel à inscrire “la criminalisation de la normalisation” dans le projet de Constitution.
L’UGTT a appelé, dans un communiqué le gouvernement tunisien et toutes les composantes de la société civile à dénoncer les agressions criminelles d’Israël contre le peuple palestinien réaffirmant sa demande à inscrire « la criminalisation de la normalisation avec Israël dans le projet de Constitution ».
L’organisation syndicale a aussi stigmatisé l’appui apporté par les Etats-Unis à Israël lors de la réunion d’urgence du conseil de sécurité ainsi que le silence des forces impérialistes et la passivité des pays arabes face aux crimes commis par Israël contre les enfants, les femmes et les personnes âgées en utilisant les moyens les plus odieux et les armes de destruction massive.
WMC/TAP