Aider les classes pauvres sans une limitation des naissances ne peut qu’ aggraver la situation sociale et économique de la Tunisie. Il y a 15 ans, j’ai aidé un ami à se marier et avoir une petite maison en Tunisie. Aujourd ’hui, mon ami a 7 enfants et il ne sait pas comment les nourrir.
Ce qui fait que l’on avait, il y a 15 ans, un seul problème social (mon ami lui-même), mais aujourd’ hui nous avons 9 problèmes sociaux (mon ami, sa femme et ses 7 enfants).
Et si nous continuons à aider inconditionnellement les 7 enfants de mon ami, nous aboutirons très bientôt à une catastrophe sociale.
Avant de distribuer des logements sociaux, il faut d’abord distribuer des contraceptifs efficaces.
La fermeture de plusieurs écoles primaires en Tunisie n’est pas un signe (comme Mr. Rached Ghannouchi prétend dans ses discours) de la baisse des naissances (la baisse des taux de natalité), mais elle est plutôt la conséquence du fait que le nombre d’enfants âgés de 6 à 15 ans n’ayant jamais été à l’école ou l’ayant quittée avant la fin de la scolarité obligatoire s’élève à plus d’un million en Tunisie. L’écart est plus accentué selon le genre, l’âge, le milieu de résidence, ou l’activité des enfants. 67.6% des enfants non scolarisés ou déscolarisé, sont des filles. 60% des enfants concernés habitent les zones rurales et 40% sont en situation de travail.
Je vous conseille de lire: http://www.go4tunisia.de/PDF/chapitre2_croissance_demographique.pdf
Réaction de Dr. Jamel Tazarki à l’article : Tunisie : Lancement des appels d’offres pour la construction de logements sociaux