Il a évoqué les pressions exercées par certains douaniers sur de nombreux conducteurs et responsables de sociétés de transport de marchandises (STM). « Ces officiers, réclament, implicitement, des pots de vin pour, en contre partie, accomplir les formalités de dédouanement des camions », a-t-il relevé. M.Hammami a souligné que face à cette situation, les responsables des STM ont choisi de ne pas entrer en grève et de ne pas observer des sit-in « pour ne pas nuire à l’intérêt économique et commercial du pays ».
« Ils ont opté pour le dialogue avec les représentants du ministère des finances et de la direction générale de la douane qui ont refusé, d’après ses dires, ce dialogue avec le syndicat et n’ont pas cherché à trouver une solution radicale aux problèmes soulevés ». Le secrétaire général de l’UTJT, Chedly Hammas a, pour sa part, proposé de réviser certains articles du code de la douane, promulgué à l’ère de Ben Ali, estimant que « ce code n’est plus adapté à la conjoncture actuelle du pays».
Il a recommandé aussi une saisie de la marchandise si l’officier de la douane est certain que c’est un acte de contrebande ou que les formulaires qui y sont afférents ne sont pas conformes à la loi en vigueur. M. Hammas a suggéré de laisser, en parallèle, passer le camion transporteur de la marchandise pour ne pas bloquer et compliquer les services des sociétés de transport jusqu’à la régularisation de chaque situation.
WMC/TAP