
D’après lui, “il est nécessaire de revoir le régime forfaitaire des impôts qui ouvre la porte à la fraude fiscale, notamment dans les professions libérales”.
Ce régime concerne près de 375 mille contribuables (85% du total des personnes soumises à l’impôt), alors que leur contribution ne dépasse pas 2% des ressources fiscales de l’Etat.
Il a appelé dans ce cadre à ” la levée du secret bancaire” pour faciliter la tâche de l’administration fiscale dans le contrôle de nombreux contribuables.
Le nouveau projet de loi de finances comprend, a-t-il précisé, des mesures visant la réalisation de la justice fiscale dont la révision du barême de l’impôt sur le revenu (IR) des personnes physiques qui était plafonné à 35%. C’est ainsi, qu’un IR de 35% est appliqué pour les personnes dont le revenu dépasse 35 mille dinars par an et de 40% pour ceux dont le revenu annuel est de plus de 75 mille dinars.
L’expert comptable a considéré que la Tunisie qui passe, aujourd’hui, par de grandes difficultés économiques, a besoin d’améliorer sa rentabilité fiscale sans augmenter les taux d’imposition. Le taux de pression fiscale, estimé en Tunisie à 22%, est considéré comme parmi les meilleurs taux dans le monde, mais dont une grande part, est supportée par les salariés.
WMC/TAP




