La propagation de la maladie de la rage inquiète les autorités régionales à Jendouba où quatre vingt dix cas ont été enregistrés depuis le début de l’année 2012 chez la population canine.Ce chiffre a été annoncé au cours d’une réunion de travail, tenue mercredi dernier par les autorités régionales concernées, en vue de prendre les mesures nécessaires pour éradiquer cette maladie.
Si aucun cas n’a été relevé chez la population, les autorités régionales insistent sur l’importance de maîtriser la gestion des déchets à travers l’entretien des décharges où s’entassent les chiens errants.
Dans ce cadre, les services sécuritaires aidés par la municipalité organisent des campagnes pour éradiquer le phénomènes des chiens errants. Des interventions quotidiennes sont organisées entre minuit et trois heures, selon des sources sécuritaires.
Le commissariat régional de développement agricole (CRDA) organise, pour sa part, une campagne sur l’importance de la vaccination des chiens. Le CRDA rappelle, dans ce cadre, que des campagnes de vaccination de chiens sont organisées gratuitement par des vétérinaires dans la région.
De son côté, le président du département de la production animale, Samir Innoubli, a indiqué que le CRDA a obtenu le soutien de la direction générale des services vétérinaires et du centre national de veille sanitaire pour parachever la campagne de vaccination.
La rage est une zoonose virale (maladie qui se transmet de l’animal à l’homme) Le virus de la rage infecte les animaux domestiques et sauvages. Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS), la rage tue 55 mille personnes par an dans le monde principalement en Asie et en Afrique. Les chiens sont à l’origine de la grande majorité des cas mortels de rage humaine.
Le nettoyage de la plaie et la vaccination, dans les quelques heures suivant le contact avec un animal suspect, permettent de prévenir l’apparition de la rage et le décès.
WMC/TAP