Le vendredi dernier, Madame Sihem BADI, ministre des affaires de la femme et de la famille, a pris part par téléphone à une émission radiophonique, sur la radio Ulyssefm (Djerba), au cours de laquelle elle aurait confirmé qu’elle arrête toute sorte de collaboration avec l’organisation nationale de l’enfance tunisienne, jusqu’au verdict du contentieux général de l’Etat, que le ministère a saisi en date du 14 septembre 2012, cette association a but non lucratif, ayant été ces derniers jours, objet d’affaires de corruption, ayant été confirmées, essentiellement suite à la non approbation de son rapport financier, présenté au 23 ème congrès national de l’Organisation, tenue le 2 septembre 2012, à Monastir…
Ont pris part au débat téléphonique, Sihem BADI, ministre des affaires de la femme et de la famille, Chedly SRARFI, ancien président de l’Organisation Nationale de l’Enfance, et président actuel de son conseil national, Ouelid GHZAIEL, avocat et Fayçal MAHBOULI, consultant expert international en gestion des affaires, membre du conseil national de l’Organisation Nationale de l’Enfance Nationale, président du comité des structures de la législation et des affaires étrangères, et ancien président du comité de contrôle administratif et financier de l’Organisation, un comité dont les travaux ont été gelés durant plus de trois ans, sans qu’il ait été remplacé, par crainte qu’un tel comité ne puisse représenter un danger culminant à quelques responsables de la corruption, au sein de l’ONET.
SRARFI n’aurait cessé de démentir lors de l’émission, toute action de corruption au sein de l’ONET… Comment pourrait-il alors expliquer, les raisons de la non approbation du rapport financier d’une part, et notamment l’objet de la réunion du 13 octobre dernier, ayant traité l’affaire de corruption, au niveau de l’acquisition d’un bus, une investigation, présidée par BEN DHAOU nouveau président de l’ONET, comme s’il n’était pas au courant d’une telle affaire, il était bel et bien, vice président de l’ONET, s’agissant d’un montant réel d’acquisition de 27 mille dinars, qui d’après les dires de SRARFI, totalement indifférent, que l’acquisition est plutôt à 48 milles dinars, et ce qui est encore plus grave, qu’aucune pièce justificative, ni contrat, ni document quelconque, n’a été à disposition, pour justifier le montant exact d’une telle acquisition… Une indifférence totale des responsables, prouvant que l’ONET n’a cessé d’être au service des intérêts personnels, au détriment des enfants nécessiteux, des familles, les plus démunies.
L’émission radiophonique a de ce fait, éclairci la position, nette, et précise, de notre ministère des affaires de la femme et de la famille, quant au sujet de sa lutte contre la corruption, essentiellement au sein de notre environnement associatif.
Propos recueillis auprès de Fayçal Mahbouli, membre du conseil national de l’Organisation nationale de l’enfance tunisienne (ONET).
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