Quand la beauté va, tout va. Eh oui, il n y a pas que le bâtiment qui stimule et dynamise l’économie. L’industrie cosmétique est aussi importante et s’impose de plus en plus de par le monde en tant que secteur réalisant des chiffres d’affaires considérables. 52% desventes mondiales de cosmétiques se font désormais en dehors des marchés de l’Europe de l’Ouest et de l’Amérique du Nord.
Le marché mondial des parfums et cosmétiques est estimé à plus de 250 milliards d’euros, un marché qui a connu une croissance moyenne annuelle sur les 15 dernières années de + 4,5 % hors effets monétaires, avec des taux de progression allant de + 3 % à + 5,5 %, selon les années.
L’impact économique de l’industrie cosmétique dans les pays développés est de plus en plus important et outre les pays producteurs comme l’Inde ou le Brésil, la consommation des cosmétiques y est de plus en plus élevée à mesure que la qualité et le niveau de vie s’améliorent. La marque américaine, une des plus importantes au monde, y renforce de plus en plus sa présence à travers la commercialisation aussi bien de produits de beauté, que de produits de soins ou de sérums. Clinique est classée dixième marque mondiale et 1ère dans la vente des sérums. Chaque année, une nouveau produit est présenté et commercialisé en Tunisie, c’est dire que le marché tunisien, aussi petit soit-il. Jeudi 8 novembre deux nouveaux produits y ont été présentés, le Sérum affinant lissant ainsi que le correcteur anticerne. Des produits réputés non allergiques et sans parfum.
Il faut reconnaitre qu’avec ce que traverse le pays comme crises de toutes sortes et de tous genres, il y a de quoi perdre le sommeil et avoir des cernes.
La Tunisie, pour sa part, reste très peu performante en matière de produits cosmétiques qui représentent seulement 2% des exportations du secteur des industries chimiques.
A.B.A