Le gouvernement provisoire a affirmé que l’information diffusée, samedi, par l’agence de presse “Reuters”, concernant l’autorisation des agents du FBI de procéder à l’interrogatoire d’un tunisien arrêté et soupçonné d’avoir participé à l’attentat contre le consulat américain à Benghazi “manque de précisions et vise à conférer un caractère politique aux procédures judiciaires, en application d’une commission rogatoire entre les deux Etats.”
Le gouvernement précise, dans un communiqué, que la coopération judiciaire entre la Tunisie et les Etats-Unis d’Amérique dans cette affaire comme dans d’autres “repose sur les dispositions des conventions internationales, régionales et bilatérales, ainsi que sur les exigences de la législation tunisienne, dans le cadre du respect de la souveraineté nationale et de la concrétisation de la collaboration entre les Etats dans la lutte contre le crime et dans l’identification, la poursuite et la sanction de ses auteurs.”
La Tunisie, qui s’attache à honorer ses engagements en vertu de ces conventions, “veille à raffermir sa coopération avec ses différents partenaires et à empêcher qu’un coupable puisse se dérober à la peine.” Le gouvernement indique, en outre, que la détermination des formules et des mécanismes de coopération dans la mise en application des commissions rogatoires adressées par la justice américaine à la Tunisie “est du ressort exclusif des parties judiciaires chargées du dossier”, ajoute le même communiqué.
Il convient de rappeler que l’Agence de Presse “Reuters” avait diffusé, samedi matin, une dépêche dans laquelle elle indique que des responsables américains ont déclaré que les autorités tunisiennes “avaient accepté que des agents du FBI puissent procéder à l’interrogatoire d’un activiste islamiste détenu en Tunisie et soupçonné d’avoir participé aux attaques contre le consulat américain à Benghazi le 11 septembre dernier.”
WMC/TAP